Orchestre National de Jazz
Franck Tortiller
Interprètes
- Franck Tortiller vibraphone, composition, direction
- Vincent Limouzin vibraphone, marimba, électronique
- Patrice Héral batterie, électronique live, voix
- Claude Gomez samples, mix
- Yves Torchinsky contrebasse
- Jean Gobinet trompette, bugle
- Joël Chausse trompette, bugle
- Eric Séva saxophones
- Jean-Louis Pommier trombone
- Michel Marre tuba
Électrique : un répertoire de création qui n’oublie pas que l’électrification des instruments a été une révolution sonore dans les années 70, notamment pour des jazzmen tels que Miles Davis (albums «Bitches Brew», «On the Corner»), Herbie Hancock et les Headhunters, Joe Zawinul et le Weather Report.
C’est dans cette esthétique musicale et esprit que Franck Tortiller, toujours entouré des musiciens émérites qui ont fait le succès du programme Close to Heaven, Tribute to Led Zeppelin, entend expérimenter une nouvelle voie dans l’écriture pour grand orchestre. Un orchestre comme une sorte de «cirque électrique» où exploration, mélange des sons et positionnement rythmique seront les moteurs de la création.
L’émulation naîtra de l’interaction très forte, au sein de l’orchestre, entre le pôle acoustique – rejoint par Joël Chausse à la trompette – et le pôle électrique.
Vincent Limouzin, avec son vibraphone midi, donnera à ce programme une couleur harmonique et mélodique très vaste en utilisant des sons purement synthétiques. Patrice Héral, génial touche-à-tout rythmique, traitera en live ses boucles, samples, et autres effets.
Claude Gomez, enfin, brillant concepteur d’échantillons sonores et d’univers électroniques, intègre la formation pour y apporter sa touche définitivement électrique et poétique.
Transcontinental Calypso – Costa Rica
En 2008, Yann-Gaël fait son premier voyage en Amérique centrale, découvrant ses richesses, sa culture et sa complexité. Au détour d’une conversation, il jette dans l’atmosphère une étrange idée. Une idée qui, tordant les axes ordinaires d’appréhension du monde, les fait se rencontrer sur l’espace scénique.
Plus qu’un simple projet musical, il s’agit d’embrasser certaines questions d’ordre social, politique et culturel.
Le projet Transcontinental est né.
Il prend forme en utilisant des échantillons des musiciens traditionnels calypsos (collectés par YGP) pour recréer une musique électro innovante et un véritable dialogue culturel, dépassant les écueils de la fusion.
Le TNL Calypso a été l’occasion de collaborer avec le Conservatoire de Chambéry et de participer à un programme de professionnalisation des étudiants en les invitant à collaborer tout au long de la tournée et à jouer sur des scènes d’envergure internationale au Costa Rica.
Le « Transcontinental Calypso » a été présenté sous son format définitif en 2012 à San José devant plus de 26 000 spectateurs.
Invités :
Costa Rica : Rabat Homes (voix, basse de cajón), Gianti (voix, banjo), Ulysses Grant ( voix, banjo)
France : Claude Gomez (clavier, machines)
Musiciens : YGP (violon, voix, machines), Jean-Paul Hervé (guitare, basse), Philippe Gilbert (saxophone, machines), Olivier Genin (batterie), Pierre-Marie Lapprand et Stanislas Oudin (saxophone étudiant au Conservatoire de Chambéry)
MOUSTAPHA MAÏGA – Ouagadougou – Burkina Faso
On dit de lui que c’est l’un des musiciens les plus attachants du Burkina Faso et depuis déjà 50 ans ! Moustapha MAÏGA distille par sa musique la richesse culturelle de sa région, placée au cœur de l’Afrique de l’Ouest.
Membre fondateur du Volta Jazz, orchestre majeur de l’époque «voltaïque» des seventies, Moustapha chante et accompagne de son saxophone les airs de rumba et mélopées afro-cubaines qui font danser les maquis et bals poussières du pays.
Auteur-compositeur et brillant saxophoniste. Mustapha Maiga fut l’un des piliers de l’orchetre Volta Jazz de Bobo-Dioulasso dans les années 70. Parfois malienne, congolaise, cubaine, cap verdienne mais surtout burkinabé, sa musique est un fin mélange de toutes ces cultures.
